Le rouge et le vert de Jean-Bernard Pouy
Bonjour, « Vous me faites marrer, tiens…
C’était déjà ça. Je n’aurais jamais cru que je puisse faire rigoler ce veau, qui tentait de régner sur la tablée comme Gengis Khan sur le pauvre monde. C’est Violette qui m’avait emmené dans cet enfer que sont les foutus repas de convenance. Ce type, notre hôte, sociologue de son état, dirigeait un truc au CNRS, un service analysant les objets culturels, si j’avais bien compris, organisés en principes orgiaques. Au secours…. « #incipit sur nappe froissée.
Un narrateur décalé, daltonien et créateur de parfum, en couple avec Violette, thésarde.
Ça commence par une scène comique, « une soirée de perdue » dans les dialogues et analyses d’Adrien face à son interlocuteur, Bernard. Puis, ce « Monsieur Je Sais Pas Tout Mais Presque » lui propose d’être le premier détective à ne pas savoir pourquoi il enquête contre rémunération!😁
Drôle, piquant, aux effluves d’ylang-ylang, fluide et parsemé de réflexions culturelles, sur le roman, la société, les vaches, les parfums et j’en passe, Le rouge et le vert de Jean-Bernard Pouy m’a fait passer un bon moment en France, en Italie. Sympa après des lectures très denses.
Je découvre l’écrivain avec ce petit poche d’une petite librairie de quartier. Un autre ? Découvrir sa série » Le Poulpe » ?
« C’était terrible. Si on se laissait aller à un simple réalisme de base (l’homme bousille tout autour de lui, c’est plus fort que lui), toutes les personnes que je croisais avaient forcément quelque chose à se reprocher. Un gros truc dégueulasse. Ou une petite lâcheté nulle et dérisoire mais qui, empilée aux milliards d’autres petites lâchetés nulles et dérisoires, entraînait le monde vers le chaudron. »
crayon de couleuvre
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