Mortepeau de Natalia Garcia Freire
« Je ne crois pas que mon défunt père m’observe. Mais son corps est enterré dans ce jardin, ce qui reste du jardin de ma mère, entouré de limaces, d’araignées-chameaux, de lombrics, de fourmis, de coléoptères et de cloportes. »
Traduit de l’espagnol par Isabelle Gugnon.
🅲🅾🆄🅿 🅳🅴 🅲🅾🅴🆄🆁 🖤🕷️
Bonjour les araignées,
« Ce père qui est le mien. Une horreur qui est la mienne. »
░M░o░r░t░e░p░e░a░u░ ░d░e░ ░N░a░t░a░l░i░a░ ░G░a░r░c░i░a░ ░F░r░e░i░r░e
Traduit de l’espagnol (Équateur) par Isabelle Gugnon. Un premier roman de toute beauté.
Mon gros coup de coeur de cette rentrée littéraire, un premier roman gothique, un conte noir, merci beaucoup Noémie des Éditions Bourgois !🎉
Réunissant coeur palpitant, sternum douloureux, poils hérissés, carapace morte fendue aux larmes, cri silencieux et terreur à se terrer dans sa grotte.
Plaisir de découvrir ce texte douloureux mais forte empathie pour Lucas, le narrateur, et sa maman.
La puissance des mots volent au secours des plus faibles, un garçon et sa maman impuissants face à l’autorité paternelle. Ils dénoncent la folie de ce père. Une prose noire flirtant avec l’horreur dont j’ai aimé l’histoire, l’écriture, l’honnêteté des sentiments, le monde des arthropodes, la part belle à la nature et l’ambiance gothique à souhait.
Suivre Lucas, c’est emprûnter des chemins noirs, ramper, se nourrir de racines, grogner, creuser, tel un animal sauvage recherchant des gardiens. C’est découvrir un monde caché et ami, celui des insectes « minuscules, beaux et loyaux » : C’était aussi celui de sa mère, Josefina, autrefois.
Un soir, la peur s’est invitée dans leur maison pour ne plus jamais la quitter. Danger.
Le lecteur va découvrir une ambiance cauchemardesque, mystique, des personnages effrayants.
Poétique et d’une belle profondeur psychologique, je conseille fortement de se laisser happer par ce texte douloureux et révoltant adressé à un père, plein de tendresse pour une mère, par cette belle plume. 🖤🕷️🖤
Bravo Natalia Freire, vous m’avez embarquée très loin dans votre univers des plus inquiétants. Addictif !!
🕷️Mademoiselle Nancy.
« Maman ne parlait pas, elle s’était détachée des mots depuis des jours, y avait renoncé comme on renonce aux gants à la belle saison. »
crayon de couleuvre
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