░J░e░ ░s░u░i░s░ ░l░a░ ░b░ê░t░e░. ░A░n░d░r░e░a░ ░D░o░n░a░e░r░a░

Traduit de l’Italien par Lisa Caillat, édité chez les Editions Cambourakis.

((¯°·..• Coup de coeur •..·°¯))
Énorme coup de coeur pour ce roman talentueux se rapprochant du roman noir.
Mamma mia, bravo @andreadonaera. 🖤
⚰️J’ai tout aimé dans ce livre :
L’ écriture moderne, poétique, tragique, d’une profondeur rare, les personnages, l’histoire. L’écriture peut surprendre au départ mais une fois en route, c’est addictif.
Polyphonique en trois parties, j’en ressors en lambeaux d’avoir rencontré Mimi, Veli, Nicole, Ariana… C’est beau, puissant, violent, introspectif, très psychologique. A découvrir si vous aimez les romans noirs et la tension psychologique qui monte, le théâtre (dialogues) et les problématiques familiales. M’a rappelé la prose de Jacques Prévert parfois. La plume maudite et créative écrit le vrai à coups de leitmotivs, de répétitions obsessionnelles compulsives sauvages, de révélations, de dialogues puissants. C’est tout sauf linéaire, mêlant passé et présent, dans un même chapitre, un tourbillon d’émotions. Et cette tension qui jamais ne nous quitte, nous les qui ne sommes rien, devenus rien par experience et plaisir littéraire … On tombe, on tombe avec un énorme plaisir dans ce texte et ses blessures.
« Eh oui, maintenant je pleure. Et c’est comme le bord d’un précipice qui s’effrite. Et je tombe. Et en tombant je redeviens moi. »
« Que désormais il y a un vide dans leurs vies : on ne peut pas le combler, ce vide, car c’est le vide des choses mortes. Et les choses mortes ne renaissent pas. Elles restent mortes… »
La mort d’un fils, d’un frère, tout d’abord, au sein de la mafia Italienne. Malédiction. Douleurs d’un père, d’une mère, d’une sœur, amour contrarié, détresse psychologique, traumatisme égratignent l’âme du lecteur confident. Un régal.
« Peur. Frustration. Et colère. »
A lire absolument et basta !