« Clic. La lumière s’alluma.
Ses yeux s’ouvrirent tout seuls. Ils ne voyaient rien.
Avait-on éteint la lumière ou l’avait-on allumée ?
L’homme l’ignorait. Devant lui, il n’y avait que du noir. Une obscurité absolue où ne filtrait aucune lumière.
Un bruit de pas résonna. Un pas, deux pas, trois pas… « Incipit.

T░h░r░i░l░l░e░r░ ░C░o░r░é░e░n░

« Il était impossible d’arrêter Copycat, on ne faisait que suivre ses pas. »

░S░e░o░u░l░ ░C░o░p░y░c░a░t░ ░d░e░ ░L░e░e░ ░J░o░n░g░-░K░w░a░n,

Traduit du Coréen par Koo Moduk et Claude Murcia, chez @matincalme_polars déniché en librairie.

À la rencontre de Lee Suyin, policier blessé et hospitalisé, professeur en psychologie criminelle. Avec l’aide de Han Jisu, une « profileuse au couteau » marginale et intuitive, il va tenter d’éclaircir les zones d’ombres autour d’un mystérieux Copycat aux méthodes sophistiquées. C’est avant tout un « jeu d’énigmes » exigeant un esprit d’analyse afin de dresser le profil d’un tueur menaçant. C’est aussi le retour progressif à la lumière d’un homme en proie à l’inquiétude car devenu aveugle et amnésique, donc vulnérable.

Il y a un petit quelque chose dans certains thrillers Coréens que je lis. Comme une retenue, une maîtrise particulière et parfaitement mesurée mais faite de détails glaçants. C’est très étrange.

« Le meurtre n’existe que s’il y a un cadavre. »
Ce qui complique la tâche de nos enquêteurs et alimentent la peur, la frustration et la culpabilité. La tension monte d’autant plus que la presse s’en mêle : Qui est suspect ? Qui ment ? Qui manipule qui ? En qui avoir confiance ? Copycat m’observe-t-il ? On doute de chacun des personnages, essentiellement 5 d’entre eux. Copycat a-t-il des complices ?
Un thriller oppressant dans lequel le lecteur est constamment manipulé, de fausses pistes en retournements de situations, une écriture méticuleuse, pour lecteurs curieux de découvrir le thriller Coréen, friands d’enquêtes donnant du fil à retordre, de personnages pointilleux.
Un bon cru pour ma bibliothèque Coréenne. 📖