J'ai lu

Le bruit du rêve contre la vitre d’Axel Sénéquier

« Comme si la tristesse était un pays qu’on pouvait fuir. »

« Liquide et visqueuse, l’émotion avait envahi la pièce. Elle rendait chaque mouvement laborieux et retenait les mots prisonniers au fond de la gorge. »

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Quelle bonne surprise ce recueil de nouvelles confinées ! Douze nouvelles écrites pendant le premier confinement en 2020 par un jeune père de famille parisien.
Aux Éditions Quadrature, maison d’édition belge dédiée à la nouvelle de langue française.

Quand la triste réalité se mêle aux rêves d’un monde meilleur, chaque nouvelle pétrie de tendresse met un peu de baume au cœurs terrifiés.
L’auteur surprend par un retournement de situation, une révélation dans la vie de ses personnages, touche en peu de mots, caresse nos rêves de retour à un monde plus naturel, plus sauvage, plus créatif, plus libre, plus poétique.

« Il ressentait la vie avec une intensité supérieure aux autres. Sa sensibilité était le poids qui l’entrainait vers le fond et la seule chose qui le retenait en surface. »

Un confinement capable de révéler le meilleur comme le pire chez soi, chez l’autre.

Particulièrement touchée par les nouvelles suivantes : Les somnambules (👌), Le bruit du rêve contre la vitre, Sauvage, Balcons fleuris et Marée noire(👌).
Justement écrit jusque dans les derniers instants, j’ai ressenti une valse d’émotions en peu de pages, comme une urgence poétique. Lâcher la pression, se délester de chagrins accumulés depuis le début des hostilités, sourire et rire aussi. Merci Axel pour votre confiance.

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