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20 ans avec mon chat d’Inaba Mayumi

Near Pet experience.
Après une lecture infernale comme Le serment des limbes de Jean-Christophe Grangé, j’avais envie de me réfugier dans un autre roman plus tendre. C’est tout naturellement que j’ai choisi 20 avec mon chat d’Inaba Mayumi de ma bibliothèque. Deux jours de lecture dont un sous la neige, un bonheur et l’envie de prendre soin des mes chattes.

Quatrième de couverture:
Tout a commencé avec la rencontre d’un chaton égaré. Une boule de poils vaporeuse accrochée de toutes ses griffes au grillage d’un jardin. Une chatte friande de sardines et de bonite aigre-douce, qui va s’introduire dans la vie de cette habitante de Tokyo (qui ressemble beaucoup à l’auteur) pour très longtemps. Mî va partager avec elle quatre-vingts saisons, la rendre sensible à l’odeur du vent, aux signes de la nature, à la température de la lumière, et accompagner chacune des transformations de sa vie. Car ce roman étoilé de poèmes est aussi celui d’une femme traversée par la soif d’écrire, qui tous les soirs égrenait sur le papier des choses qui apparaissaient, ou disparaissaient, les yeux posés sur Mî blottie à ses côtés. La malicieuse chatte va se transformer, avec la vieillesse, en une belle endormie, et sa maîtresse, presque sans s’en apercevoir, va devenir écrivain. De la nuit lointaine que les yeux humains ne voient pas Tu reviens Les coussinets glacés les oreilles dressées Et moi j’essuie les petites traces de tes pas dans le couloir L’empreinte de la nuit Les traces d’un secret qui n’appartient qu’à toi.

Mon avis:
Tout en délicatesse, naïveté et tristesse, ce roman est un petit bijou autour de l’écriture, de l’amitié entre une femme Japonaise et un chat trois couleurs. Un récit lumineux, une invitation à la contemplation jusqu’au soleil couchant de notre vie qui s’écoule doucement comme un ruisseau de campagne. C’est un roman autobiographique ponctué de poèmes, inspirant et apaisant, au fil des saisons. Pour celles et ceux qui se laissent tendrement mené(e)s par le bout du nez, qui ont la chance de vivre avec un chat. Ce genre de roman, c’est mon feel good à moi, au Japon, parmi les chats. J’avais aimé Le chat qui venait du ciel d’Hiraide Takashi, autre jolie plume dans le genre Asiatique.
Aux Editions Philippe Picquier, en grand format, 160 pages.

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