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Errances d’Olivier Remaud

« 𝕊𝕖𝕤 𝕞𝕒𝕚𝕟𝕤 𝕔𝕝𝕒𝕢𝕦𝕒𝕚𝕖𝕟𝕥 𝕝𝕖 𝕧𝕖𝕟𝕥 𝕗𝕣𝕒𝕚𝕤. »
Bonjour,
« Jamais un marin n’avait autant marchĂ© que lui.
Chaque fois qu’il montait Ă  bord d’un navire, une image lui revenait en mĂ©moire. Il arpentait les quais de Horsens Ă  grands pas. Il devait avoir une quinzaine d’annĂ©es. Le poil n’avait pas encore piquĂ© son menton. Il parlait Ă  voix haute. Ses mains claquaient les vent frais. Il Ă©tait impatient. Comme s’il devait rendre visite Ă  un haut dignitaire de la cour pour lui confier un secret d’État. La rosĂ©e du matin avait Ă  peine fondu dans les bruyères. La marĂ©e s’Ă©vanouissait sur la plage. Une nuĂ©e d’Ă©tourneaux s’Ă©levaient en formant un ruban torsadĂ©. Le ciel murmurait… »𝕀𝕟𝕔𝕚𝕡𝕚𝕥
🌊𝔸𝕧𝕚𝕤 𝕝𝕖𝕔𝕥𝕦𝕣𝕖🌊
La mer, cette « félonesse »!
Bonsoir,
« Un jour il partirait, il n’en doutait pas un instant, il partirait. La mer l’attirait. Il ne savait pas pourquoi. Il constatait simplement que la pensĂ©e de l’ocĂ©an ne le quittait plus… »
Vitus Bering naĂ®t Ă  Horsens, ville portuaire du Danemark. Il n’a pas quinze ans lorsqu’il part en mer.
Olivier Remaud rend hommage Ă  l’homme de courage engagĂ© dans la marine Russe, au service du tsar Pierre 1er. Exceptionnelle poursuite de l’inconnu dans le but de le cartographier. Sens du devoir, discipline, respect de la hiĂ©rarchie, pressions politiques se heurtent Ă  l’âme nomade de notre capitaine !
Voyez-le errant avec ses hommes sur les mers aux caprices des vents froids! Hommes courageux pour expĂ©ditions titanesques et dangereuses, ne faisant qu’un avec l’âme du bâteau. Exceptionnels !
« Un jour, il partirait, il n’en doutait pas un instant. Il partirait. » Reviendrait-il?
Revenir Ă  Saint-Petersbourg, auprès d’Anna et de leurs deux enfants puis repartir en mer de brouillard, et « la voir nue, dĂ©shabillĂ©e par les vents…. au milieu de l’ocĂ©an. »
Magie de l’instant, apparition inespĂ©rĂ©e d’une Ă®le, d’une terre et l’Ă©moi qui Ă©treint le marin en plein coeur de la SibĂ©rie.
Un rĂ©cit en deux parties puis les notes de l’auteur, des cartes de l’Ă©poque. Bien documentĂ©, de 1681 Ă  1741, Errances d’Olivier Remaud ravira les passionnĂ©s de mer, d’aventure, d’expĂ©dition, de navigation. Il plaira aussi Ă  ceux qui aiment les rĂ©cits d’hommes courageux du siècle des Lumières. A dĂ©couvrir ! « PrĂŞter au navire une âme qui s’accordait avec celle du capitaine lui semblait nĂ©cessaire, sans quoi les rĂ©actions de l’un risquaient de contredire les actions de l’autre… Le capitaine et le cavalier gagnaient toujours Ă  Ă©couter leur monture avant de choisir un cap ou d’imposer une allure. »
Une très bonne lecture. Merci beaucoup @squirelito et @editionspaulsen pour ce beau concours.

crayon de couleuvre

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