L’étoile du chien qui attend son repas de Hwang Sok-yong
« C’est cet hiver-là que fut décidé mon départ pour le Viêt Nam.
J’avais d’abord été loin d’imaginer que le bataillon auquel j’étais affecté avait été désigné pour y être envoyé en renfort. Mais l’ordre d’intégrer l’école spéciale pour le combat de jungle ne tarda pas à être signifié à notre unité. »Incipit.
L’étoile du chien qui attend son repas de Hwang Sok-yong, un roman autobiographique Coréen dans un pays encore marqué par l’occupation Japonaise, par la révolution du 19 Avril 1960, protestation étudiante et lycéenne contre les fraudes électorales du gouvernement de Syngman Rhee, révolution marquée par la répression contre les manifestants.
Je l’avais choisi en librairie pour découvrir un nouvel auteur Coréen.
Hwang Sok-yong a lutté contre la dictature de son pays jusqu’à aller en prison. Ses personnages sont épris de liberté. Si elle n’existe pas, à chacun de la créer alors, ce que l’on ne nous apprend pas à l’école, de son point de vue. Plusieurs messages à méditer dans ce roman choral dont j’ai surtout aimé les réflexions sur la vie, les passages poétiques, la retenue, l’honnêteté et la nostalgie.
« Tout en ce monde est un hasard, mais c’est quand on lui accorde un sens qu’il devient une nécessité. »
« Toujours est-il que si j’ai raté ce virage, je me dis à présent que je ne pouvais pas faire autrement. Cette voie constituait un itinéraire sûr mais menant à une vie dont je craignais qu’ elle soit trop uniforme et trop prévisible, telle une grande avenue dans un quartier de gratte-ciel. Mais à l’époque, prendre un chemin différent de celui des autres avait quelque chose de terrifiant. »
crayon de couleuvre
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